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Antony Cairns, Lucas Leffler, Marianne Maric

13.11.2025 - 16.11.2025
PARIS PHOTO (secteur principal)

La galerie Intervalle participe, du 13 au 16 novembre 2025, pour la quatrième fois à Paris Photo, et pour la deuxième année consécutive dans le secteur principal. Elle occupera le même stand (D19) qu'en 2024, sous la verrière du Grand Palais. 


Intervalle réunit trois artistes dont les pratiques explorent, chacune à sa façon, la matérialité et la mémoire de l’image. Marianne Maric, Lucas Leffler et Antony Cairns partagent une même fascination pour les frontières de la photographie, où le corps, la matière et la technique deviennent les médiums d’une image en perpétuelle réinvention.


Marianne Maric (France, 1982) met en scène la souveraineté féminine à travers des œuvres où se mêlent performance, humour et transgression. Ses séries Femmes Fontaines et Le Pain revisitent l’histoire du nu féminin et les symboles de la fécondité dans une approche à la fois érotique et critique. En détournant les codes classiques de la représentation, l’artiste renverse le regard : celui de la Vénus devient celui de la femme libre, réappropriant son corps et l’espace public.


Lucas Leffler (Belgique, 1993) tisse des liens entre photographie, industrie et alchimie. Dans Zilverbeek, il puise littéralement dans la matière, la boue argentifère d’un ruisseau pollué par l’usine Agfa-Gevaert, pour créer des tirages où la chimie devient quêt du Graal. Avec le projet Implosion, il met en lumière vingt-quatre heures passées presque inaperçues mais pourtant historiques dans l’histoire de la photographie : le 29 juin 2007, lancement du premier iPhone et amorce de la révolution numérique ; le lendemain, implosion des usines Kodak, symbole du déclin de l’argentique. En imprimant sur des écrans d’iPhones les images de cette destruction, l’artiste compose un manifeste poétique sur la disparition, la transformation et la persistance des images.


Antony Cairns (Angleterre, 1980) arpente la nuit urbaine, de Londres à Tokyo, pour en révéler les architectures spectrales. Héritier d’Atget et du cinéma de science-fiction, il capte les reflets d’un monde en mutation, entre ruines industrielles et utopies technologiques. Son LDN4 Collotype Portfolio, réalisé à l’atelier Benrido de Kyoto, conjugue la précision du collotype japonais à une vision rétro-futuriste de la métropole contemporaine.