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Les statues meurent aussi

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Marianne Maric
Socle, 2015
Les Statues Meurent Aussi
baryta silver gelatin print, conservation framing with lead-sealed backing and museum glass (UV-protective, anti-reflective)
24 × 36 cm
Encadrement : 25 x 37 x 1,5 cm
Edition de 5 ex + 2 AP
Certificat d'authenticité
Disponible
© Marianne Maric
Marianne Maric
Le baiser, 2015
Les statues meurent aussi
baryta silver gelatin print, conservation framing with lead-sealed backing and museum glass (UV-protective, anti-reflective)
62 x 92 cm
Encadrement : 63 x 93 x 3,5 cm
Edition de 5 ex + 2 AP
Certificat d'authenticité
Disponible
© Marianne Maric
Marianne Maric
L'Odalisque aux baskets, 2017
Odalisques
baryta silver gelatin print, conservation framing with lead-sealed backing and museum glass (UV-protective, anti-reflective)
81 × 121 cm
Encadrement : 84 x 124 x 4 cm
Edition de 5 ex + 2 AP
Certificat d'authenticité
Disponible
© Marianne Maric

Marianne Maric détourne la célèbre phrase de Les statues meurent aussi pour en proposer une version inversée : ici, les statues renaissent. Ses photographies donnent à voir des femmes en interaction charnelle avec des sculptures de marbre ou de bronze, dans une mise en scène acrobatique et sensuelle. Cette réanimation du minéral par le vivant évoque l’agalmatophilie, fascination amoureuse pour les statues. Comme le souligne Laura Bossi, la passion esthétique peut glisser vers l’érotisme. En revisitant le mythe de Pygmalion, Maric brouille les frontières entre art et chair : ses modèles, figés par la pose photographique, deviennent à leur tour statues. Ainsi, elle interroge le statut du modèle : est-il simple objet du regard ou sujet à part entière ? Dans cette tension, Maric fait émerger une figure double, à la fois active et passive, désirée et désirante, qui vient défier la tradition du regard dans l’histoire de l’art.