Home-Play
Retour« Home-Play » est un projet photographique initié pendant la période de confinement en réponse au COVID-19. Il s'agit d'images prises dans le lieu de vie de l'artiste, une maison partagée dans le quartier de Terdelt à Bruxelles, où Lucas Leffler vit avec d'autres colocataires. Les images générées par ce projet viennent d'une volonté de réinventer le réel, de créer et de jouer, elles n'ont pas d'autres prétentions. Frivolité, récréation et plaisanterie décrivent ce comportement qui cherche à changer la fonction des objets du quotidien, à reconfigurer un lieu que l'on a l'habitude de voir tous les jours. En ce sens, ce projet n'est pas un journal intime relatant l'expérience d'une période de quarantaine ou d'isolement. "Home-Play" est un jeu. Comme dans tous les jeux, des règles sont nécessaires pour
son fonctionnement :
- réinventer le quotidien,
- sans quitter la maison,
- et seulement avec les choses disponibles.
Ces règles n'étaient pas négociables pendant la quarantaine, mais je continue de les suivre aujourd'hui comme protocole de travail. Les thèses sont devenues une limite logique nécessaire à l'élaboration d'un système cohérent, d'une structure organisée. Ce projet ne s'est donc pas clôturé avec la fin du confinement. Il est toujours en cours et aucune fin n'est envisagée pour le moment. La confusion de la perception de la planéité, les détails bizarres d'une structure ou l'émerveillement d'une atmosphère lumineuse sont quelques exemples de formes photographiques qui se révèlent de la vie quotidienne. Une partie de ces natures mortes, scènes et installations étaient mises en scène, d'autres étaient des moments capturés sans intervention. Certaines ont été imaginées et conceptualisées à l'avance, d'autres sont apparues subitement par l'heureuse coïncidence d'un processus expérimental.
son fonctionnement :
- réinventer le quotidien,
- sans quitter la maison,
- et seulement avec les choses disponibles.
Ces règles n'étaient pas négociables pendant la quarantaine, mais je continue de les suivre aujourd'hui comme protocole de travail. Les thèses sont devenues une limite logique nécessaire à l'élaboration d'un système cohérent, d'une structure organisée. Ce projet ne s'est donc pas clôturé avec la fin du confinement. Il est toujours en cours et aucune fin n'est envisagée pour le moment. La confusion de la perception de la planéité, les détails bizarres d'une structure ou l'émerveillement d'une atmosphère lumineuse sont quelques exemples de formes photographiques qui se révèlent de la vie quotidienne. Une partie de ces natures mortes, scènes et installations étaient mises en scène, d'autres étaient des moments capturés sans intervention. Certaines ont été imaginées et conceptualisées à l'avance, d'autres sont apparues subitement par l'heureuse coïncidence d'un processus expérimental.